• Complainte.

     

    Que veux tu que je t'offre ? Mon tout en son entier, c'est là chose impossible ! Ce n'est pas ce que je veux, ce n'est pas ce que j'espère ! Et puis qui offre ? Est-ce toi ? Est-ce moi ? Je n'ai de plus à donner que les fils du jouet dont je suis orphelin. Grâce à eux, les tirants, les appliquant, je t'animerai et te contraindrai. Ce sont les fils de mes mains guidés par mon esprit. Alors, ils se transforment en moi, je me transforme en eux, et avec agilité, je rampe sur les corps. Ceux que j'aime, avec lesquels j'ai plaisir à jouer, je les serre fortement afin de mieux m'y incruster. Ceux que j'approche par nécessité, je les effleure et fais semblant. Des uns, j'attends cris et plaintes, des autres j'attends mon souffle. Il y a aussi ceux que je ne peux atteindre, car lorsque je m'approche, eux s'éloignent. On dirait deux aimants dont les pôles inversés empêcheraient tout rapprochement. Mais où vas-tu toi qui fuis, poussée par je ne sais quel démon, quel esprit ? Que t'as t on dit sur moi ? Quelle imagination entrave ta raison au point de refuser tout net de poser ta confiance ? Au moins le sais tu, toi qui erre après je ne sais quoi et qui, l'ayant trouvé, s'enfuit encore plus loin se demandant pourquoi ! Alors recommençant, la lancinante question ploie tes épaules, et ton esprit errant repart en disant :

    « Qu'est ce que je cherche, où vais-je et surtout pourquoi ? »

     

     

    Avril 2003

    N...


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  • Lisa, Cléa, Ambre et les autres......

     

    Ambre ou Cléa, deux superbes jeunes femmes.

    L'une était alors que l'autre est née,

    Mais ce ne sont ces noms que je te verrai porter.

    De ton site, érotisme et sensualité se dégagent,

    Mais ici, c'est bien de Cléa que je parle.

    Chez toi, rien n'est montré,

    Mais tout est suggéré.

    C'est ainsi que peut être, je préfère Lisa.

    Les talons que tu portes amplifient ta cambrure,

    Cette chute de rein qui fait damner les seins

    Et lorsque ta chevelure enveloppe ton visage,

    Je devine tes yeux et pensées pas très sages.

    Alors fille du vent,

    J'imagine mes cordes en guise de vêtements,

    Des marques éphémères comme décoration

    Et une complicité pour créer l'émotion..

     

    Noël

     


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  • Délice.

     

    Il me revient chaque fois cette même image, cette impression que je livre sans retenue, de ces envies qui vous hantent au plus profond de votre être. Je me revois encore la sortant de son fourreau délicatement. Ainsi mise à nue, je regarde l'objet de mes désirs, de mes envies et de ma convoitise. Alors avec volupté, je la touche, je la palpe et la fais glisser doucement entre mes mains. Avec la même délicatesse, et dans un geste vertical, je la caresse, vibrant silencieusement à son contact doux et suave. Tous mes sens en éveil, je ferme les yeux afin d'en mieux apprécier les contours. Puis, au plus fort de mon émoi, de ma passion, je me laisse aller de temps à autres à en lécher le bout, l'entourant délicatement de ma langue, puis, je l'introduis partiellement dans ma bouche, l'enserrant entre mes lèvres, et la fais ressortir lentement, ainsi légèrement humectée. D'autres fois, il m'arrive de pousser le vice jusqu'à laisser courir un doigt le long, et d'arriver, plaisir subtil, au bord de l'orifice, mon doigt jouant autour avant de s'y introduire. C'est là un instant d'intense sensualité. Enfin, lorsque choyée et préparée, je nous sens tous deux prêts, je la prends en bouche, jouant de mes dents, de mes lèvres serrées autour, aspirant avec force afin d'en extraire son suc. Lentement je la sens se réchauffer, devinant la substance blanchâtre se diriger vers ma bouche. Puis soudain, ça y est, j'obtiens enfin ma récompense. Alors, gardant ce divin suc en moi, je le déguste, je l'apprécie, en avalant une partie, gardant l'autre dans ma bouche. Ce goût, cette odeur sont tout simplement inimitables. C'est le moment que je choisis, entrouvrant mes lèvres, pour laisser s'échapper la fumée en volutes.

    Vous connaissez enfin le plaisir du fumeur de pipe.


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  • Ô

    Ô

    Tu voudrai être Ô, mais sais tu qui est Ô ?

    Image de la pureté, le rond de Ô

    Est dénué d'angle et de toute aspérité

    Son accent, comme un chapeau couvre sa nudité.

     

    Pureté des lignes, pureté de l'esprit

    Le vent glisse, caresse ses courbes, les lit.

    L'eau court sur sa peau lisse et frissonnante,

    Et descend jusqu'au sol, roulant le long de ses jambes.

     

    Mais si Ô aime qu'une main ferme l'attache,

    C'est par passion et dévotion qu'elle s'attache.

    Voudras tu sur ton corps rougi et supplicié

    Ces marques profondes de don, d'appartenance ?

     

    Aimeras tu que dans ta chair, au plus profond,

    Ce soit à l'encre qu'il y inscrive son nom

    Puis t'offrant alors de superbes anneaux d'or

    D'une chaîne les reliera, fixés dans ton corps. 

     

     

     

     


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