• Les délices de la torture

    Les délices de la torture.

    Je ferme la porte. Dehors, nous sommes au 21 ème siècle, dedans, il n'existe plus de temps, plus d'époque. Aujourd'hui, la machine à remonter le temps qu'est mon esprit m'amène au moyen age. Un Maître, un Seigneur de l'époque, mais j'avoue un faible pour l'expression Seigneur et Maître !

                La porte que je viens de passer est lourde, car en fer forgé, faite de piques dressées. Ce léger grincement lorsqu'elle s'ouvre et se ferme sonne comme un signal. A l'intérieur, pas de lumière, juste des bougies allumées, fixées sur des pique cierges en fer noir. Contre le mur, deux grosses torchent brûlent. Les flammes ondoyantes donnent la vie à cette pièce et font naître des ombres qui se déplacent, apparaissent  et disparaissent. Au fond, une cage. A l'intérieur, les yeux inquiets d'une jeune femme. Elle ne bouge pas, nue à l'exception d'un collier de métal fermé par un cadenas dont je garde la clé. Cela fait plus d'une heure que je l'ai enfermé dans cet espace exigu, afin qu'elle médite sur sa condition : soumise, femme soumise, femelle, chienne. Toutes ces appellations devaient être méditées non pour m'en restituer un compte rendu, mais pour que ceci soit imprimé dans son esprit.

                 Je m'approche et lui ouvre la porte :

    -         Sort de là ! dis je la voix calme.

                 Elle s'extirpe de sa cage, le corps ankylosé, les muscles douloureux. Sans mots, je la saisi par le bras et la dirige vers le fauteuil de torture. Il est strict, avec un haut dossier, des accoudoirs anguleux, étroit. Ici, pas de courbe, juste des arrêtes tranchantes. Au centre du siège se dresse de toute sa hauteur un pal en métal de belle dimension, fixé dans le bois.

                    - Gwenaëlle, assieds toi sur ce siège.

                   L'ordre est exécuté, mais la position assise se fait progressivement, au rythme du pieu qui prend possession de son ventre, de son sexe. Je l'immobilise alors. Je ferme ses avants bras dans des demi cercles en fer noir, rivés dans les accoudoirs. Son dos se doit d'être droit, car une « sangle métallique » enserre sa taille. Celle-ci l'oblige à rentrer le ventre, et ainsi à maîtriser sa respiration. Les pieds eux aussi se retrouvent enfermés, prisonniers à la base du fauteuil. Elle sait que les moments à venir seront difficiles, car elle connaît ma perversité. Je ne lui ai pas dit, mais j'ai invité deux couples de voyeurs. Ils sont de l'autre coté de la porte.

    -         As-tu médité ? lui dis je 

    -         Oui Mon Seigneur !

            Dit elle vrai ou pas ? Puis je avoir confiance ? J'ai un doute, ce qui n'est pas bon signe. Afin d'estomper ce doute, je décide de la passer à la question. Je me munie d'un entonnoir en fer, le lui glisse entre les dents. Elle ne peut pas bouger. Je commence alors à vider le contenu d'une bouteille d'eau, sans empressement, de façon à ce qu'elle puisse avaler. Lorsque la première est vide, j'en attrape une seconde. Il y en aura trois ainsi. Plus elle boit, plus elle a du mal. Des perles d'eau salée s'échappent de ses yeux, et courent sur son visage. Alors qu'elle touche au but, elle est prise d'un haut le cœur, mais parvient à maîtriser. De l'eau déborde de ses lèvres, descendant le long de sa gorge pour se perdre dans les replis de son corps. Son ventre a pris une forme surprenante, bloqué au centre par l'attache, mais gonflant dessus et dessous. Je la regarde, j'attends. De temps à autres, je lui appuie sur cette partie du corps, comme ça, pour voir. La demande ne se fait attendre :

    -         Mon Seigneur, puis je aller me soulager s'il vous plait ?

    -         Non, tiens toi bien, et apprend à te retenir ! s'entend elle répondre.

            Mais je joue, et j'appuie encore sur son ventre, ajoutant à sa torture interne. Alors, n'en pouvant plus, et malgré son empalement, un bruit de liquide se fait entendre, un ruissellement sans fin qui s'écoule, durant de longs instants. L'épreuve trop dure, elle n'a pu se retenir plus longtemps. Ses fesses baignent dans son urine qui dégouline au sol et enveloppe ses pieds nus. Elle sait ce qu'elle a fait, la honte l'envahi. Elle sait les quatre paires d'yeux qui la regardent. Même si elle a tout bu, et donc a réussit l'épreuve de la question, elle doit être punie. Pour ne pas avoir pu se retenir, pour l'exemple, pour ceux qui regardent, enfin, pour mon plaisir.

             Je la libère du fauteuil, et l'amène vers une roue de charrette sur laquelle je lui attache bras et jambes bien écartés, face contre la roue. Je saisi un ‘bull whip', et commence à frapper de façon puissante et méthodique. Elle a mal, très mal sur sa peau mouillée, mais sans pitié aucune, je l'amène aux limites de l'endurance. Puis arrêtant le fouet, je la laisse là, fatiguée. Je me dirige vers la porte, vers ces quatre paires d'yeux qui brillent dans la pénombre. Ils se reculent alors que je m'avance. J'ouvre, les regarde et leur dit :

    -         Messieurs dames, elle est à vous.

           Alors, je tourne les talons, et remonte l'escalier ! 

     

     


  • Commentaires

    1
    Volcane
    Samedi 15 Janvier 2005 à 13:13
    torture
    Si j'avais été parmi les voyeurs, je crois que je n'aurais pas pu m'empêcher d'intervenir. Je ne dis pas pour quoi faire...Et je laisse ton imagination vraiment tordue (!!!) faire le reste...
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    2
    attachant Profil de attachant
    Lundi 17 Janvier 2005 à 09:56
    tordu...sourire
    Oh, que voici un joli compliment..lol..mais ce que je peux dire, c'est que je ne n'aurai nullement empéché cette intervention....et hop, mon imagination tordue qui fait encore des siennes..;-)
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