• LE REPAS

    Le repas.

              Ce soir, je sors, enfin, nous sortons.. Repas traditionnel, une peu guindé, un peu « chiant » ! Au moins, nous y serons deux à nous y ennuyer. Quoique, si je retournais la platitude de ces rendez vous obligatoires, coincés, où chacun parle pour ne rien dire, où chaque femme regarde sa voisine afin de repérer si elle a un bijoux plus beau que le sien, afin de regarder si son visage s'est enrichi d'une nouvelle ride.. Ces repas et autres « lunch » qui loin d'être enrichissants fixent la limite de la stupidité humaine, et la bêtise du paraître.

              Ma soumise va m'y accompagner vêtue d'une jolie robe, un peu ample, mon imagination fera le reste.

              19 heures, c'est le moment. Sortant de la salle de bain, elle se présente nue devant moi. Je sors des cordes noires de petit diamètre de ma « boite magique », et entreprend un bondage. Il faut éviter de passer autour du cou cela pourrait faire jaser les peronelles et les coincés du chapeau !

               Alors je fais le tour de la belle m'appliquant à passer dessus et dessous ses seins, trois, puis quatre tours. Un nœud entre les seins faisant se rejoindre les cordes, puis même opération au niveau des aisselles le tout très serré. La base des seins est écrasée, martyrisée, et ils prennent une tonalité rose foncé.

                Je passe à sa taille, la serrant fort, réduisant ainsi sa respiration. Elle devra s'employer à la maîtriser tout le temps que durera cette invitation, et ce sera une torture...quel joli mot. J'adore car elle va me maudire toute la soirée, plusieurs heures durant. Dans un élan de magnanimité et de perversité, je glisse un gode dans son sexe et le maintient ainsi grâce à une corde qui, passant entre ses jambes à plusieurs reprises empêchera la sortie de l'objet inquisiteur et sera reliée à celle qui enserre sa taille. Toutes sont incrustées dans son corps, et mordent sa chair.

                La voici équipée pour la soirée. Par-dessus, une robe rouge, ample et le tour est joué. Ah, j'oubliais, un impératif : ne pas ramener sa robe sous elle lorsqu'elle s'assoira, mais laisser ses fesses nues en contact avec les sièges, qu'ils soient en tissus, en cuir, ou toute autre matière. Je vous laisse imaginer la honte s'il y avait une tâche !!

                  Nous voici donc partis. Je me plaisais à voir déambuler cette délicieuse créature à mes cotés, avec une démarche quelque peu empruntée. Par jeu, je lui faisais hâter le pas quelquefois. Son souffle devenait court, et elle devait s'arrêter. Pourquoi ? Elle seule le savait ! Dans la voiture, elle fit comme ordonné : elle posa ses fesses nues sur le siège. J'avoue avoir fait quelques remarques concernant mes sièges qui devaient rester impeccables..

                   Arrivés sur le lieu de notre invitation, c'était déjà pour elle une torture. Les cordes qui s'incrustaient profondément, ce morceau de caoutchouc épais et long qui avait pris possession de son ventre lui provoquait... Et puis vint l'apéritif. Elle dû faire face à ses interlocuteurs et interlocutrices, aux gens qui se trouvaient à ses cotés. C'est vrai qu'elle est d'une plastique attrayante, mais plus que tout son visage illumine la pièce de son sourire. Ces hommes endimanchés qui lui tournent autour, cherchent à attirer son attention...Et moi, je ris et je jubile. J'observe leur efforts de dialogues pour se mettre en valeur, droits, hautains, faussement décontractés, mine sérieuse, tous font semblant de s'intéresser à ce que dit son voisin, en fait, ils s'en fouttent ! Ils veulent qu'on les voie, vision et apparence sont pour eux la façon d'exister, l'existence du vide ! Et moi, je suis en elle, je l'entoure, la martyrise, la torture sous leurs yeux. Il y a aussi les regards jaloux des femmes en manque d'épanouissement. Si elles savaient, elles seraient vraiment jalouses. Plusieurs fois dans la soirée, nos regards se sont croisés, allumés d'une flamme dont seuls nous connaissions la raison. J'ai apprécié la regarder s'asseoir à table sur de superbes chaises paillées anciennes. Ce ne seront pas des marques de fouet ce soir, mais de paille... et la marque invisible à l'intérieur d'elle, plus profonde en ce moment. Contraction des muscles, douleurs des cordes, plaisir, tout se mêle, et les voix, celles des autres, ne deviennent plus qu'un brouhaha, une sorte de chant rituel.

                  Elle mangeât peu, et but avec parcimonie, car les cordes ne permettaient pas trop les écarts. Durant ce repas, j'ai vu ses yeux se fermer plus longtemps qu'à l'accoutumée plusieurs fois. Douleur ou plaisir ?

                   La soirée se finit au bout de quelques heures, et nous prîmes congé de nos hôtes. Sur le chemin du retour, alors que nous étions dans la voiture, elle m'attrapât la main, la portât à ses lèvres, et l'embrassant délicatement, elle murmura dans un souffle :

    -         Merci Maître.

                  Ce repas se passait à Bordeaux.

    N...  

     

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Mardi 4 Janvier 2005 à 15:41
    excitant
    J'ai trouvé ce petit récit particulièrement excitant...Merci pour les sensations Attachant !
    2
    attachant Profil de attachant
    Mercredi 5 Janvier 2005 à 15:33
    Merci
    petit merci à toi Volcane pour ce petit mot...
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