• Ô

    Ô

    Tu voudrai être Ô, mais sais tu qui est Ô ?

    Image de la pureté, le rond de Ô

    Est dénué d'angle et de toute aspérité

    Son accent, comme un chapeau couvre sa nudité.

     

    Pureté des lignes, pureté de l'esprit

    Le vent glisse, caresse ses courbes, les lit.

    L'eau court sur sa peau lisse et frissonnante,

    Et descend jusqu'au sol, roulant le long de ses jambes.

     

    Mais si Ô aime qu'une main ferme l'attache,

    C'est par passion et dévotion qu'elle s'attache.

    Voudras tu sur ton corps rougi et supplicié

    Ces marques profondes de don, d'appartenance ?

     

    Aimeras tu que dans ta chair, au plus profond,

    Ce soit à l'encre qu'il y inscrive son nom

    Puis t'offrant alors de superbes anneaux d'or

    D'une chaîne les reliera, fixés dans ton corps. 

     

     

     

     


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  • Brouillard.

    Et la voilà qui frappe violement,

    Oui, une fois encore, et comme toujours d'ailleurs,

    J'ouvre la porte de l'invisible maison

    Dont les invités ne font que passer,

    Mis à part d'improbables fantômes

    Qui eux hantent les lieux.

    Je ne les connais pas tous,

    Juste les plus présents, juste les principaux,

    Ombres diffuses obscurcissant l'esprit.

    Pourquoi frappe t elle aujourd'hui cette ombre,

    Alors que je ne l'ai pas invitée ?

    Et elle s'assoit dans son fauteuil

    Puis me regarde, comme ça fixement

    Jusqu'à ce que vaincu par la fatigue

    J'éteigne le réverbère,

    Plongeant dans la nuit mon esprit,

    Le jetant en pâture au sommeil profond.

    Et rôde l'ombre dans le brouillard épais

    Des méandres de la nuit.

     


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